Jean poitras est le premier du nom à avoir foulé la Nouvelle Terre il y a de cela 4 siècles. Gaelle la journaliste et Renaud le cameraman s’intéressent à l’histoire de Marcel, natif de Quebec, qui est revenu vivre dans la maison de son ancêtre il y a une vingtaine d’années : la Grande Maison située à Cugand, alors paroisse de Clisson.

« Marcel cela vous fait quoi de découvrir les pièces du château ou ont vécus certains de vos ancêtres ? », questionne Gaelle de sa petite voix. On vous sent ému !

Cette émotion palpable si intense est immortalisée par la caméra de Renaud. C’est ce que recherche l’équipe de journalistes : retranscrire en peu de temps la mémoire de plusieurs générations.

On raconte une histoire. Pour quatre minutes de reportage à l’écran il ne faut pas moins de cinq heures de tournage. Chaque lieu, chaque image a son importance. Le temps est compté, il faut donc aller rapidement à l’essentiel.

Au préalable, avec Marcel on a sélectionnés trois lieux qui existaient au 17ème siècle à l’époque de Jean. Ces trois endroits mythiques de Clisson la médiévale sont les coins choisis pour suivre le parcours de Marcel sur le chemin de son ancêtre.

On commence cette belle matinée de prises de vue par une mise en situation sur le pont de la Vallée. L’équipe scénarise notre rencontre avec Marcel. Nous nous rejoignons sur le pont et Marcel explique à la caméra pourquoi il est là aujourd’hui. Je pars à sa rencontre. Renaud me demande d’expliquer clairement en quoi je vais aider Marcel dans sa recherche. Quelques prises de vue plus tard, la première scène est en poche.

Tous les détails sont importants. Notamment cet appareil photo qui permet d’immortaliser la ville de l’aïeul qui est partit émigrer en Nouvelle France plusieurs siècles auparavant. Ces clichés même qui donneront envient aux cousins canadiens de venir fouler la terre de leur parent. On confronte l’accessoire et le paysage en parallèle, sous l’objectif permanent de cette caméra qui nous observe et nous suit. Au bout d’un moment on l’oublie presque… On se détend, les langues se délient. Discrète, par instants la voilà qui se réveille à nous…l’occasion de nous recentrer, ne pas trop s’éparpiller. Car Marcel n’est pas avare sur les mots, sa vie est telle ce livre passionnant, le récit de plusieurs destins qui se croisent et s’entrecroisent.

On comprend aisément pourquoi la télévision l’a choisi : il raconte ses anecdotes avec une telle simplicité qu’on imagine clairement le Clisson de l’époque de son ancêtre.

Sur ces quelques bribes dévoilées, je vous laisse patienter le temps de retrouver l’émission en automne prochain …un samedi soir sur TF1.