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PROMENADE MUSÉE AU DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE LA GARENNE LEMOT

Avenue Xavier Rineau 44190 GETIGNE

Description
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Tracé GPX promenade musée Garenne Lemot

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Avenue Xavier Rineau 44190 GETIGNE GETIGNE

0,8 km Pédestre Facile - 1 heure(s)

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Promenade musée au domaine départemental de la Garenne Lemot

Description

Créée dans le premier quart du XIXe siècle, la Garenne Lemot se situe dans la tradition des grands jardins paysagers et pittoresques du XVIIIe siècle français qui empruntent à l'Angleterre ou à l'Italie les éléments de leur composition, tant végétale qu'architecturale… Le parcours proposé emprunte le bas du parc, à partir de l'entrée par la maison du portier, après le passage sous la pergola.

Types

Boucle

Tracé GPX

Itinéraire

Commune de départ : GETIGNE
Commune d'arrivée : GETIGNE
Difficulté : Pédestre Facile - 1 heure(s)
Distance : 0,8 km
Nature du terrain : Sentier d'interprétation

Points d'interêts

Le rocher Rousseau

le parc de la Garenne est agrémenté d'inscriptions gravées sur les rochers susceptibles d'inciter le visiteur à la méditation. Le rocher Rousseau, proche de la pergola, reprend l'inscription gravée dans la grotte des nymphes d'Ermenonville, propriété du marquis de Girardin où Jean-Jacques Rousseau termine ses jours. Imité de l'œuvre du poète anglais Shenstone, ce texte est adapté par Lemot qui substitue au premier vers " Ô limpide fontaine, Ô fontaine chérie " celui plus approprié de " Ô limpide rivière, Ô rivière chérie " dédiant ainsi le poème à la Sèvre qui coule en bas du domaine… Cliché C.Olivier-Burgaud. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Credit-C.Olivier-Burgaud- Musée Dobrée et Sites patrimoniaux-GPLA-levignoblenantes

Grotte d’Héloïse

Sur le coteau, juste sous les terrasses de la villa, se trouve une grotte, mi-naturelle, mi-artificielle dédiée au souvenir d'Héloïse, héroïne du Moyen Age. Attention son accès est très difficile ! Au XIIe siècle, Héloïse, séduite par son précepteur Abélard qu'elle épouse en secret, se réfugie au Pallet, petit bourg proche de Clisson et lieu de naissance d'Abélard, afin de mettre au monde leur fils Astrolabe. Pour punir ce mariage clandestin, l'oncle d'Héloïse, le chanoine Fulbert fait émasculer Abélard qui se retire ensuite à l'abbaye de Saint-Denis avant de fonder le monastère du Paraclet. Considérée comme le symbole de l'amour tragique, cette histoire a très fortement inspiré les contemporains de Lemot et les romantiques. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

credit-Musée Dobrée et Sites patrimoniaux- GPLA-levignobledenantes

Le rocher Delille

Lemot possédait dans sa bibliothèque un exemplaire des Jardins de l'Abbé Delille. Ce poète fait graver sur le monumental rocher du parc de Mortefontaine la phrase " Sa masse indestructible a fatigué le temps " que Lemot reprend à la Garenne sur le rocher appelé depuis rocher Delille. L'inscription est exécutée en grands caractères, pour être visible de loin, ainsi que le souhaite Lemot en 1813. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Statue du Sénateur

Au début de l'année 1824, Lemot annonce à Gautret son intention de faire restaurer des statues en marbre qu'il veut faire placer à la Garenne. Il profite de son séjour à Clisson pendant l'été de la même année pour réfléchir à l'emplacement de ces statues qui seront posées sur des piédestaux de granite réalisés sur place. La statue d’un sénateur romain est installée sur les bords de la Sèvre, près du rocher Delille. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Édicule à l’antique

La prairie, dite du "jeu de boules" au temps de Lemot, située à l'endroit où la rivière forme un coude est agrémentée d'un petit édicule peut-être inspiré d'une vue gravée de Tivoli prise sur les bords du Teverone d'après Claude Thiénon. Trois dessins de cette fabrique, sorte d'oratoire de plein air, figurent dans les archives de Lemot. Une carte postale ancienne montre la statue de Cérès dans la niche en hémicycle. Toutefois on ignore s'il s'agit de la statue prévue à l'origine. Cliché D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

credit-D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux- GPLA-levignobledenantes

Statue d’Esculape

La statue d’Esculape, dieu de la médecine, est posée en septembre 1824 sur le piédestal de la prairie dite " du jeu de boules ". Ces statues romaines, de l'époque républicaine, sont un exemple rare d'emploi de vrais antiques dans un parc où toute l'histoire est réinventée. © Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

credit-Musée Dobrée et Sites patrimoniauxGPLA-7-levignoblenantes

Tombeau antique

Exécuté par un tailleur de pierres de Clisson, d'après des dessins de Mathurin Crucy, il est posé en décembre 1818 sur un rocher en surplomb. Ce tombeau rectangulaire, surmonté d'un couronnement avec fronton et acrotères aux angles, portait peut être l'inscription peinte "Et in Arcadia ego". Cette citation évoque la poésie pastorale de Virgile dans laquelle l'Arcadie est la terre promise au retour de l'Age d'or. Cette évocation de la mort, soulignant les plaisirs fugitifs de la vie, est reprise par l'abbé Delille dans le chant IV de son ouvrage Les jardins, paru en 1782 : « Et moi, je fus aussi pasteur dans l'Arcadie ; ce tableau des plaisirs, du néant de la vie, semble dire : Mortels, hâtez-vous de jouir, jeux, danses et bergers, tout va s'évanouir » musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Bains de diane

Ce site minéral et aquatique des bains de Diane, mis en valeur vers 1815, forme un nymphée naturel dans une boucle de la Sèvre. Des bosquets de charmes accentuent le pittoresque et ombragent ce lieu idéal où Lemot situe le repos de la déesse de la chasse. Cette évocation de l'Antiquité a pu être inspirée par la lecture des poètes latins comme Ovide : « dans la partie la plus retirée du bois s'ouvre un antre où rien n'est une création de l'art ; mais le génie de la nature a imité l'art […] Sur la droite murmure une petite source dont l'eau transparente remplit un large bassin entouré d'une bordure de gazon. C'est là que la déesse des forêts, quand elle était fatiguée de la chasse avait coutume de répandre une rosée limpide sur son corps virginal. » (Les Métamorphoses, tome 1, livre III). © Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

La colonne de Madrid

La colonne, dite de Madrid, située à flanc de coteau, serait un réemploi provenant du château de Madrid construit par François Ier dans le bois de Boulogne et démantelé en 1792. Au sommet de son fût, se trouve un tenon en plomb, mais on ne sait pas si cette colonne était surmontée d'un chapiteau lors de son érection dans le parc. Cliché D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

credit-D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, -GPLA-levignoblenantes

Borne milliaire

Gautret reçoit de Lemot, en décembre 1812, le projet d'une colonne milliaire signalant une hypothétique voie romaine allant de Nantes à Poitiers et traversant la Garenne sur la rive droite de la Sèvre. Dans l'Antiquité, les colonnes ou bornes milliaires indiquent les distances en mille (1 mille romain = 1472,5 mètres). La colonne, réalisée en granite par un tailleur de pierre clissonnais, est terminée en 1813. Une tige de métal couronne la boule placée au sommet du fût sur lequel une inscription, sans doute peinte et effacée par le temps, est tracée en 1817. Elle précise que l'empereur Auguste avait fait tracer cette voie antique et que l'empereur Hadrien l'avait réparée. Disposé non loin, un montoir à l'antique, marchepied permettant aux cavaliers d'enfourcher leur monture, souligne cette évocation. Cliché D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique

Le temple de Vesta

Dominant la Sèvre, le temple de Vesta est la fabrique la plus monumentale du parc. Cette tholos (temple rond) périptère (entouré de colonnes) évoque le temple de Vesta à Tivoli et illustre la filiation entre le site clissonnais et celui de l'antique Tibur. Les plans, bien qu'anonymes, peuvent être attribués à Crucy. Dix-huit colonnes placées sur un haut stylobate autour d'une cella circulaire constituent l'édifice dont les premières assises sont posées pendant l'été 1819. Les chapiteaux corinthiens, prévus à l'origine, sont remplacés par des chapiteaux doriques exécutés dans l'atelier parisien de Lemot ainsi que les bases. L'ensemble est achevé en juillet 1822. Le projet d'orner l'intérieur de l'édifice d'une statue de marbre n'est pas mis en œuvre, pas plus que celui d'amener les eaux d'un ruisseau jusqu'à un grand bassin, derrière le temple. Ces eaux devaient ensuite retomber en cascade sur les rochers à l'imitation des cascades de Tivoli. © Cliché D. Pillet. Musée Dobrée et Sites patrimoniaux, Grand Patrimoine de Loire-Atlantique